
Comme attendu, le ministère de l'Agriculture a décidé, dans un arrêté paru le 18 février au Journal officiel, de faire passer le sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) du statut d'«exotique» à «enzootique». Arrivé en France en août 2024, ce sérotype est désormais soumis au même régime que les sérotypes 4 et 8, plus anciens. Selon une note du GDS de Bourgogne-Franche Comté, cela signifie une suppression du zonage en vigueur pour lutter contre cette maladie, depuis le 16 février: «Il n’y aura désormais plus de zone régulée ni indemne FCO 3 à prendre en compte pour les mouvements nationaux, qui pourront se faire librement sur tout le territoire».
L'Hepizovac, seul vaccin sur le marché pour lutter contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) chez les bovins, est actuellement «en rupture d'approvisionnement pour quelques semaines», indique son fabricant Ceva Santé animale le 18 février. Par conséquent, «toute commande passée depuis le 13 février 2025 ne pourra vraisemblablement être livrée qu'à partir de fin mars», prévient l'entreprise, qui demande à ses clients, «face à l'afflux très important d'appels téléphoniques», de passer par messagerie électronique: vetorum@ceva.com.
Un an après la fin de l'expérimentation de deux ans, un décret qui pérennise l'extension de l'obligation d'affichage en restauration du pays d’origine (élevage et abattage) à toutes les viandes est paru au Journal officiel du 18 février. Un précédent décret du 26 janvier 2022, avait déjà étendu cette obligation, mais pour une durée de deux ans, à titre expérimental, alors que seules les viandes bovines étaient concernées jusqu’alors, depuis 2002.
Observée chez les bouquetins du massif voisin du Bargy (Haute-Savoie) depuis 2012 à la suite d'un foyer en élevage bovin, la circulation de la brucellose est désormais «confirmée» dans le massif des Aravis, indique l'Anses (agence sanitaire) dans une note parue mi-février. Un premier bouquetin infecté avait été découvert dans les Aravis en juillet 2022. L'agence propose d'élargir les mesures de surveillance épidémiologique et d'observation du troupeau de bouquetins en vigueur dans le massif du Bargy - où les experts observent une «stabilisation» de la circulation mais pas d'«extinction», après une «nette décroissance».